Le concours « Têtes chercheuses » est organisé en partenariat avec Relais d'Sciences. Ouvert à toutes les équipes scientifiques et/ou techniques de Basse-Normandie, ce concours vise à encourager les démarches innovantes en matière de médiation scientifique.
Il décerne le Prix Musée Schlumberger, doté de 10 000 euros par la Fondation Musée Schlumberger, et permet la réalisation d'un projet illustrant une problématique de recherche ainsi que l'amorce d'un dialogue avec le public.
Le projet lauréat est présenté chaque année lors de la Fête de la Science avant d'être diffusé au plan régional et national.
La Drugbox est un projet imaginé par Damien Geslin, Johanna Giovannini, Jean-Pierre Jourdan, Marc Ragui et Chloé Rémondin, membres du CERMN (Centre d’études et de recherche sur le médicament de Normandie). Ils ont reçu cette année le Prix Musée Schlumberger pour leur dispositif de médiation scientifique autour d'une question : "Quelles sont les différentes étapes de fabrication d’un médicament ?"
Le Prix Musée Schlumberger a été décerné à l’Unité ISTCT, équipe CERVOxy pour son projet « LAB’Venture ». Il s’agit d’un jeu de société incluant des mécaniques dites de « deck building » associées à une application mobile et un plateau de jeu.
Un jeu de cartes de « deck building » est un jeu qui va amener des mécaniques d'améliorations d'une main de cartes de départ. Les joueurs commencent avec des cartes basiques et, au fur et à mesure de la partie, ont la possibilité d'ajouter de meilleures cartes dans leur jeu afin de le rendre plus performant. Il s’agit d’une mécanique de jeu retrouvée dans les jeux suivants : Dominion, Aeon's end ou encore Clank.
Les joueurs prennent la tête d’un laboratoire de recherche fraîchement créé et doivent le développer au travers d’actions coopératives afin de mener à bien des projets de recherche sur les neurosciences.
En raison de la crise sanitaire le Prix Musée Schlumberger a été remplacé par une journée de co-construction lors du Turfu Festival au Dôme à Caen.
Deux ateliers ont été proposés par les équipes de chercheurs ayant candidaté au prix :
- Antibiotique et jeu numérique
- Champignons microscopiques et agroécologie.
4 équipes de recherche ont candidaté à cette édition 2019 qui marque les 10 ans du concours “Têtes chercheuses”. Pour la première fois, c’est un laboratoire de chimie, le Laboratoire de catalyse et de spectrochimie (LCS), qui a su séduire le jury avec une expérience inédite : une plongée dans l’invisible.
Le projet “NanoRêve” ) vise à développer une plateforme de réalité virtuelle immersive ouverte et accessible au plus grand nombre permettant d’explorer des objets à l’échelle moléculaire. Une balade dans l’invisible pour mieux comprendre les problématiques liées aux activités de recherche du laboratoire normand, et plus largement, de l’ensemble des équipes de recherche en chimie de France.
Cyril Marcigny, directeur adjoint scientifique et technique à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), a reçu le Prix Musée Schlumberger pour son projet « refuge 44 ». Le 6 juin 1944, prise sous les bombes du Débarquement, une grande partie de la population civile de Caen et de Fleury-sur-Orne trouvait refuge dans d’anciennes carrières souterraines. L’une d’elles « la carrière Saingt » fait désormais l’objet d’un programme de recherche.
Afin de préserver l’intégrité de ce site exceptionnel, les archéologues ont choisi des techniques non destructives et sans contact : balayage laser, photogrammétrie. La visite virtuelle offrira une occasion unique de visiter un site inaccessible et de se projeter dans l’analyse historique et archéologique de ce refuge
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« Cybercrypt » du Groupe de recherche en informatique, image, automatique et instrumentation de Caen (GREYC), en association avec Orange Labs, a été désigné lauréat du Prix Musée Schlumberger 2017 avec un projet de médiation en cryptologie.
« CyberCrypt » se présente sous la forme d’un jeu de plateau. Les joueurs y incarnent une équipe qui souhaite lancer leur entreprise sur Internet. Étape après étape, ils vont se trouver confrontés à des événements qui vont nécessiter le recours à des outils cryptographiques pour sécuriser leur travail. Plusieurs ateliers sont proposés pour illustrer différents mécanismes de cryptographie, simples et pourtant toujours d’actualité.
L’œil humain perçoit les couleurs, mais il est incapable de voir la lumière polarisée. À l’inverse, la seiche ignore les couleurs, mais détecte la polarisation linéaire de la lumière, ce qui lui permet d’améliorer sa vision des contrastes et, sous la mer, de repérer plus facilement ses proies. A partir de ce constat, les chercheurs du Groupe mémoire et plasticité comportementale (GMPc) proposent une plongée sous-marine virtuelle, pour vivre « l’expérience de la seiche ».
D’abord homme grenouille, le public se rendra vite compte des capacités limitées de la vision humaine sous l’eau. Il lui sera ensuite proposé de voir avec les yeux de la seiche. C’est alors que tout s’éclaire. Les crevettes posées sur le fond sableux deviennent luminescentes !
Le Prix Musée Schlumberger 2013 a été attribué aux chercheurs du GREYC. Pour attirer l'attention du public, et des jeunes, sur l'importance de l'électronique dans notre société, les chercheurs du GREYC ont imaginé « Captil ». Ce dispositif permet au spectateur de mieux comprendre comment une machine peut interagir avec son environnement grâce à des capteurs.
Le Prix Musée Schlumberger 2012 a été attribué à l'unité Inserm « Sérine Protéases et Physiopathologie de l'Unité neurovasculaire » (SP2U/U919) pour le projet « Cérébro ».
À l'image des technologies de pointe utilisées dans les laboratoires, cette équipe a imaginé un dispositif numérique pour expliquer au public les enjeux de la recherche en neurosciences et, plus particulièrement, du traitement des accidents vasculaires cérébraux (AVC)
En 2011, le Prix Musée Schlumberger a été attribué au Laboratoire de Mathématiques Nicolas Oresme pour la Labosaïque.
Dispositif imaginé par les chercheurs, le Labosaïque permet de réaliser de nombreuses expériences sur les pavages, un parfait exemple de « belles mathématiques » et une initiation intuitive au concept de modélisation des objets.
Le premier lauréat du Prix Musée Schlumberger est le Laboratoire de Physique Corpusculaire avec le Billotron. Reprenant le principe de l'expérience de Rutherford (1911), le père de la physique nucléaire, le Billotron présente le travail de recherche en illustrant la démarche des scientifiques pour accéder à l'infiniment petit et observer l'invisible.